La commune de Boghni a bénéficié de 100 aides supplémentaires dans le cadre de l’habitat rural, ce qui permettra de répondre à la forte demande des villageois retenus dans la liste des personnes éligibles pour prétendre à l’apport financier de la caisse nationale du logement dont le montant est fixé à 70 millions de centimes répartis sur trois tranches. Au demeurant, la commission sociale de l’APC a accompli le plus gros du travail qui lui est confié à savoir la désignation des plus méritants des demandeurs de l’aide de l’Etat grâce à laquelle des centaines d’administrés de la commune ont pu construire des maisons sur leurs propres terrains, mais après avoir obtenu des certificats de possession et un permis de construire en comptant sur les facilités de l’administration locale. Ce quota est distribué en tenant compte des spécificités de la commune sur le plan démographique et des possibilités de construire offertes à chacun. Ainsi , les localités d’Aït Mendès et d’Aït Kouffi, du fait qu’ils disposent de terrains non cadastrés relevant exclusivement de la propriété privé auront la part du lion, même si des villages comme Tirmitine sont retenus pour bénéficier de leurs parts.
La seule difficulté rencontrée pour concrétiser le programme quinquennal de l ‘habitat rural, dont la contribution à stopper l’exode vers la ville de Boghni et à diminuer par la même occasion le nombre de demandes de logements sociaux, reste cette lenteur tant décrié depuis plus de deux ans dans l’étude des dossiers par les organismes chargés du suivi après une période de mise en exécution du programme des plus intéressantes, en raison du dévouement du personnel de la daïra et de la subdivision de l’urbanisme et de l’habitat.
Cet effort a malheureusement été arrêté dans son élan, ce qui a laissé place à une forme de bureaucratie à laquelle ont échappé des centaines de postulants.
M.Haddadi
