Voies abîmées, insuffisance de transport et chômage omniprésent contribuent certainement à l’aggravation des conditions de vie des villageois de la bourgade Djeddi Abdelkader, qui se situe à 4 km à l’ouest du chef-lieu communal de Sour El Ghozlane, laquelle à son tour se trouve à une quarantaine de kilomètres au sud du chef-lieu de wilaya, Bouira. Environ 3 000 habitants y cohabitent dans ce village dépourvu de projets de développement. Une fois sur les lieux, on remarque la présence d’amoncellements d’ordures ménagères et autres, en divers endroits, de surcroît non loin des maisons. Ainsi, le problème de collecte d’ordures se pose, l’incivisme des citoyens qui s’accommodent avec le déversement d’ordures ménagères à tout vent et créent en conséquence des dépotoirs sauvages, contribuent aussi à la dégradation de l’environnement immédiat. Les citoyens du village Djeddi Abdelkader reprochent l’état vétuste des voies et autres passages. Cette situation se complique particulièrement en période hivernale, avec la saison des grandes pluies qui affecteront encore de manière pire les routes devenant ainsi impraticables. Particulièrement les routes secondaires qui sont concernées par cette difficulté. Il faut signaler en outre que le village Djeddi Abdelkader est traversé par un ancien oued qui risque de déborder, si de grandes crues venaient à se produire. De plus, le manque de transport scolaire fait défaut, ce qui laisse les enfants scolarisés à parcourir une distance de 4 km pour rejoindre leurs établissements scolaires situés dans la commune de Sour El Ghozlane. La seule école primaire du village ne peut satisfaire le besoin de scolarité du nombre d’élèves qui ne fait que s’accroître d’année en année.
Fahem H.