L’ONDA ne répond pas

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Afin de mieux cerner le problème du piratage, nous avons tenté d’avoir la version de l’Office Nationale des Droits d’Auteurs, organisme censé protéger les droits des créateurs d’œuvres artistiques en Algérie, mais malheureusement, toutes nos tentatives sont restées vaines. Au niveau de son antenne à Tizi-Ouzou, on nous a orienté poliment, vers la direction générale d’Alger, munie d’un chargé de communication. À notre première tentative par téléphone, le standardiste répondra que le chargé de communication n’était pas rentré. Il était pourtant 14h 30. Une heure après, on a refait une tentative, mais le même standardiste nous orienta vers un autre bureau qui n’a rien à voir avec la communication. Nous insistions quand même, et au 3e essai, une voix féminine nous a dit, tout bonnement, qu’il fallait faire une demande et attendre que celle-ci soit traitée au niveau de la direction générale … attendre, en somme, une éternité pour avoir une simple information. En attendant, le phénomène du piratage, qui semble avoir encore de beaux jours devant lui, continuera à sévir.

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