Les 58 logements sociaux du chef-lieu de la commune de Aïn Zaouïa dont l’attribution a été effectuée l’année dernière ne sont pas encore occupés habités dans leur totalité du fait qu’il reste à remettre les clés à 10 bénéficiaires, dont les noms sont connus d’une manière officieuse.
En effet, la liste des derniers attributaires, effectuée après l’étude des recours par la commission de wilaya, n’a pas fait l’objet d’affichage, ce qui sous-entend que des appréhensions existent sur l’opportunité de respecter les procédures suivant l’attribution des logements sociaux locatifs. Fait surprenant, les dix familles affectés à ces logements situés au lotissement nord, au même titre que d’autres immeubles construits dans le même cadre, savent qu’ils figurent dans la liste des heureux et nouveaux locataires, on ne sait par quel moyen. Tout compte fait, les bénéficiaires, tous dans le besoin de quitter leurs habitations précaires surtout pour les habitants du hameau « Ikedourene », après avoir pris connaissance qu’elles figurent parmi les repêchés de la commission de recours, n’ont pas cessé de réclamer la remise des clés des appartements auprès de la daïra et des autorités locales de la commune. Ces dernières, tout en exprimant leur solidarité avec les bénéficiaires, se retrouvent impuissants à régler un tel problème qui relève de la compétence de la daïra. Renseignement pris auprès des mêmes contestataires, il semblerait que les services de la daïra ont « décidé de procéder à la remise des clés conjointement avec l’attribution des 40 logements situés en amont du chef-lieu, dont l’attribution est à l’avance ». Cette idée n’a pas convaincu les familles parmi elles, sept sont issues de la poche de l’habitat précaire et trois autres constituant des cas sociaux avérés, car pour eux leur attente a beaucoup duré et que ça ne sert à rien de reporter la remise des clés, d’autant plus que l’attribution est définitive et que les 58 et 40 logements ne font pas parie du même programme, sauf s’il y a d’autres considérations que les contestataires ignorent.
M. H.