Les lycéens en grève

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A l’effet d’attirer, pour la énième fois, l’attention des pouvoirs publics sur la situation qui prévaut au sein de leur établissement, les lycéens d’Adekar ont cessé depuis trois jours, de rejoindre les salles de classe. «Le lycée enregistre un manque criant en matière d’infrastructures, à l’exemple d’un internat et de salles d’enseignement. Ce qui n’offre pas un climat favorable aux études, d’où la réaction des élèves», déplore un parent d’élève d’Adekar. Depuis le début de l’année scolaire, les élèves, ainsi que le personnel de cet établissement, n’arrêtent pas d’étaler le manque atroce en salles de cours, sans pour autant avoir un écho favorable de la part des autorités à leurs cris de détresse. Le peu de salles existant a du mal à contenir tous les lycéens. A la surcharge, s’ajoute l’absence d’un internat pour loger les élèves qui viennent des hameaux les plus reculés d’Adekar. Les autorités ont essayé de pallier à ce manque en acheminant les élèves concernés vers Sidi Aïch, en attendant la dotation du Lycée d’Adekar d’un internat. Cette solution n’a, apparemment, pas convaincu les protestataires. Les élèves exigent, de la part des autorités, une prise en charge concrète de leurs doléances qui sont, entre autres, la dotation de leur établissement, dans les meilleurs délais, d’un internat ainsi que des salles de cours supplémentaires, pour remédier à la surcharge alarmante qui s’y opère. Ils menacent, par ailleurs, a-t-on appris auprès d’une source locale, de prolonger de plusieurs jours leur action en cas de non prise en charge de leurs doléances. De leur part, les élèves du lycée Zenach, au chef-lieu de la wilaya de Béjaïa, ont, au même titre que leurs camarades d’Adekar, décidé de geler les cours, dès hier, pour se plaindre de l’état de la route qui mène vers leur établissement, une voie d’accès inondée, dira un enseignant de ce lycée, par les eaux usées, devenant impraticable même à pied.

Mohand Hamed Khodja

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