Ils sont plusieurs dizaines d’étudiantes et d’étudiants en paramédical à avoir tenu un sit-in devant le siège du ministère de Santé et de la Réforme hospitalière, jeudi matin, pour réclamer leur intégration dans la Fonction publique.
Ces étudiants issus d’écoles privées, pourtant agréées par l’Etat ne savent plus à quelle autorité se plaindre, surtout depuis le dernier statut particulier qui les met « sur la touche », comme nous le disait un des étudiants.
« On a suivi la même formation que ceux de l’école paramédicale publique, les mêmes enseignants, le même programme », ont-ils tenu à préciser et d’ajouter que « même l’examen final a été programmé dans une enceinte hospitalière publique avec leurs étudiants” .C’est pour dire qu’avant le nouveau statut particulier, ces étudiants étaient sur « le même pied d’égalité que leurs collègues de l’école publique ».
Ces étudiants-diplômés venus d’Alger, Tizi-Ouzou, BBA, Sétif&hellip,; ne veulent plus être recrutés dans le cadre du pré-emploi dans leur secteur alors que ceux issus de l’école paramédicale publique sont recrutés dans le cadre de postes budgétaires. Lors de leur sit-in, une délégation a été reçue par la directrice des ressources humaines du ministère, Mme. Asloune.
Cette dernière, révèlent les étudiants, « a rassuré les protestataires que des contacts sont en cours avec la Fonction publique concernant leur recrutement ». Précisant que « les services de la Fonction publique nous ont promis d’étudier les dossiers, et procéderont ensuite à leur recrutement dans les établissements publics ». A la fin de leur sit-in, les protestataires envisagent d’entreprendre d’autres actions au niveau de la Fonction publique « si cette dernière ne réagit pas pour règler leur problème ». Il est à noter qu’à Tizi-Ouzou, deux écoles ont été agréées par le ministère de la Santé. Un des diplômés de l’une de ses écoles de Tizi-Ouzou a révélé que les anciens étudiants sont en chômage depuis 2010.
Ces diplômés « font même des gardes dans des hôpitaux mais sans pour autant être recrutés comme leurs homologues des écoles publiques ». Comble de l’ironie, ils sont payés 8000 DA !
M. Mouloudj

