L’école de Bouhamza toujours fermée

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A Bouhamza, une commune rurale située à environs 80 kilomètres de Béjaïa, le problème de la scolarité des enfants se pose avec acuité. Et le moins que l’on puisse dire, ce sont les écoliers du primaire de quatre villages enclavés de Boumessaoud, Sahel, Tizi Ouzrou et Tassafert qui en souffrent le plus en se déplaçant, certains à Akbou et d’autres à Mahfouda, pour étudier. Fort heureusement, la municipalité leur assure le transport, nous dit-on à l’APC de Bouhamza. Cependant, ce qui est incompréhensible, c’est qu’une école construite à Boumessaoud demeure toujours fermée pour manque de cartes scolaires, nous justifient-on leur fermeture. En effet, Il y a 20 ans, suite à la dégradation de l’école du village Tassafert, les pouvoirs publics ont jugé utile de construire une école primaire dans un endroit qui rassemblerait les écoliers des quatre villages précités. En ce sens, elle fut construite au bord de la grande route. Un joyau qui attire le regard des passants de par sa belle architecture et les sapins plantés tout autour qui forment une clôture. Elle est composée de quatre classes, deux logements de fonction et une grande cour. «Nous assurons le transport pour 25 écoliers du primaire relevant des quatre villages, Boumessaoud, Tassafert, sahel et Ighil Ouzrou, qui suivent leur scolarité au village Mahfouda. Pour alléger les charges de transport de la commune, on aimerait bien qu’ils soient scolarisés à l’école de Boumessaoud, située près de chez eux, laquelle est construite à coût de centaines de millions par l’Etat et qui se dégrade au fil des ans» a-t-il déclaré. En d’autres cieux, un tel édifice ne serait jamais laissé à l’abandon. Il aurait servi pour l’éducation des enfants ou des adultes ou comme auberge de jeunes et de par sa proximité de la station thermale de Sidi Yahia, comme lieu de détente et de convivialité pour les curistes. A quelques encablures de ces villages, une autre école primaire relevant de la commune d’Amalou fut construite au village Agradou à Gueldamen et n’a jamais ouvert ses portes.

L. B.

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