Le projet de gaz de ville prend une importance particulière notamment dans les deux communes de haute montagne, Saharidj et Aghbalou, dernières de la daïra de M’Chedallah à bénéficier de cette commodité. Une commodité qui est en fait l’un des plus précieux projets de développement et qui n’était, il n’y a pas si longtemps, qu’un rêve lointain. En répondant positivement aux requêtes des citoyens d’Aghbalou et Saharidj, le wali avait alors ordonné l’inscription du projet de raccordement en gaz de ville de ces deux communes. Beaucoup de contraintes ont été rencontrées sur le terrain et de longues négociations concernant l’évaluation et les indemnités ont été entamées. Il y a lieu de signaler que ces oppositions sur lesquelles bute ce projet de gaz de ville sont à l’origine d’un considérable retard dans l’avancement des travaux. Le mouvement associatif et ceux qui se qualifient de représentants de la société civile n’ont pas fait grand-chose et n’ont pas non plus contribué d’une quelconque façon au règlement de cette situation de blocage de ce projet d’utilité publique. En marge de l’inspection effectuée la semaine dernière à Raffour, M. Bouguerra, wali de Bouira, a publiquement annoncé que le projet serait livré au plus tard à la fin du mois de janvier prochain.
Oulaid Soualah