Alors que le démantelement d’un autre réseau de l’ex-GSPC est en voie d’achèvement dans les circonscriptions des Issers et de Bordj-Ménaïel, les forces combinées de sécurité poursuivent leur ratissage des maquis du sud-est de Boumerdès.
Dans les monts de Souk-El-Had, où l’on signalait la présence d’un groupuscule sanguinaire, le week-end dernier, les forces de l’ANP ont détruit au total, pas moins de trois casemates depuis une semaine. L’une de ces caches-terroristes était un entrepôt de bombes artisanales, alors que les deux autres contenaient des lots de produits pharmaceutiques, des quantités de vivres et des effets vestimentaires fréquemment utilisés par l’ex-GSPC pour le camouflage. Ce ratissage a son prolongement dans les massifs de Ouled Azzoune, El Azla et Djerrah, près des Gorges de Lakhdaria. Positionnés, ici et là sur des pitons, des brigades spéciales de l’ANP sont prêtes, a-t-on expliqué à actionner les batteries de l’artillerie classique en direction des coins suspects, sitôt localisés avec précision.
Parallèlement à ce redéploiement militaire, depuis une semaine, au sud-est de Boumerdès, la police judiciaire a pu mettre la main sur trois individus fortement suspectés d’accointances avec un réseau de l’islamisme armé dans la localité de Bordj-Ménaïel.
Salim Haddou