…Les rappelés du service national l’ont fait hier

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Les rappelés du service national sont descendus, hier, par centaines, dans les rues de Béjaïa pour réclamer une « réponse claire » quant à leur plate-forme de revendications remise, il y a maintenant des mois, aux plus hautes autorités militaires et civiles du pays. Après avoir observé un rassemblement de plus d’une heure devant le siège de la wilaya, les protestataires se sont dirigés vers le siège du secteur militaire de Béjaïa. Les rappelés du service national des 52 communes de la wilaya Béjaïa, ayant servi sous le drapeau de 1995 à 1999, revendiquent « une reconnaissance officielle de la plus haute autorité du pays, des indemnités morales et matérielles, une pension mensuelle, une prise en charge médicale et un accès avantagé aux soins au niveau des centres de santé la priorité aux rappelés du service national dans l’accès au logement et à l’emploi, la régularisation de leur situation vis-à-vis de la sécurité sociale, consécutivement aux promesses du Général major Gaïd Salah ». Dans une missive adressée au wali de Béjaïa, au commandant du secteur militaire et au chef de sûreté de wilaya, en date du 17 octobre dernier, les rappelés du service national rappellent le discours tenu par la Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à Sétif, en déclarant que « les rappelés ouvrent droit à la retraite sur la base d’une cotisation à partir du jour de l’incorporation en juin 1995, c’est à dire trois ans de service national avec un appoint de12 années supplémentaires ». Les protestataires ont, rappelons-le, organisé plusieurs actions de rue, mais sans pour autant parvenir à se faire entendre. « Nous sommes plus que jamais déterminés à faire aboutir notre plate-forme de revendications. Nous avons d’ailleurs introduit une demande d’audience au wali et au chef du secteur militaire. Ils nous ont promis de nous recevoir le 12 décembre prochain pour débattre des points soulevés dans notre plate-forme de revendications», nous déclare l’un des représentants des rappelés.

D. S.

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