Le personnel médical est le plus exposé aux risques d’infection

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La prévention des accidents d’exposition au sang représente l’un des moyens d’éviter le risque infectieux et s’intègre dans le cadre de l’amélioration des conditions de travail des soignants.

L’hépatite B, hépatite C et l’infection par le VIH (Sida) sont les maladies auxquelles le personnel hospitalier est exposé lors de l’exercice de sa fonction.

Ainsi le taux de risques d’affection du sujet après accident d’exposition au sang est estimé à 30%, pour l’hépatite B, et 3% pour l’hépatite C, 0,3% pour l’infection pour le VIH , cela en plus du risque d’infections par d’autres bactéries.

Ces chiffres sont les résultats d’une étude faite par le service médecine du travail, le service d’épidémiologie et de médecine préventive du CHU de Tizi-Ouzou, et ont été révélés, jeudi dernier, par le Dr Zatout, du service de médecine du travail, lors d’une conférence dont le thème portait sur les  » accidents d’exposition au sang et leurs risques « .

La conférence présentée à l’occasion de la journée mondiale du sida, a eu lieu à l’auditorium du même établissement. Les personnes les plus exposées à ce genre d’accidents sont les médecins (chirurgiens, obstétriciens, légistes et anatomo-pathologistes), les auxiliaires médicaux, les sages-femmes, les assistants des dentistes, le personnel des urgences (pompiers, ambulanciers, police) et le personnel d’entretien.

La prévention des accidents d’exposition au sang représente l’un des moyens d’éviter le risque infectieux et s’intègre dans le cadre de l’amélioration des conditions de travail des soignants. Par conséquent, elle améliore la qualité des soins aux malades (soignés) et réduit les infections associées aux soins. Selon les estimations de l’OMS et de l’ONUSIDA, la séroprévalence de l’infection au VIH chez l’adulte en Algérie serait de 0,1 % (entre 19000 et 25000 cas).

Ceci démontre que la lutte contre la propagation du VIH était un véritable problème de santé publique. Pour sa part, la wilaya de Tizi-Ouzou a enregistré cinq cas de VIH durant l’année en cours. Ces cas ont été tous détectés au niveau du service des urgences du CHU Nedir Mohamed de Tizi-Ouzou, et ont immédiatement été isolés et pris en charge par le service des maladies infectieuses avant d’être transférés vers l’hopital d’El Kettar à Alger, en attendant que le centre de référence régional de la wilaya de Tizi-Ouzou soit officialisé par la tutelle.

R. D.

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