Une panique indescriptible s’est emparée, dans la matinée de jeudi dernier, des habitants de la communes d’Iboudrarène et, dans une moindre mesure, ceux de Ouacifs, suite à de folles rumeurs qui ont été colportées par des «témoins oculaires» faisant état d’une attaque ou d’un accident grave dont auraient été victimes les éléments de la protection civile de Ouacifs. Au village de Tassaft Ouguemoun, dans la commune d’Iboudrarène, plus qu’ailleurs, ces folles rumeurs ont été rendues «plausibles» surtout par le déploiement des éléments de la brigade de la gendarmerie de Tassaft, qui ont dressé un barrage de contrôle juste à la sortie Est du village vers le chef-lieu d’Iboudrarène, sur la RN30. Ces barrages sont pourtant habituels et dressés chaque jeudi, depuis l’arrivée du nouveau chef de brigade locale, à cause de la tenue du marché hebdomadaire de Tassaft, de l’affluence à la Zaouia de Sidi Ammar. Cependant, cela n’a pas convaincu les plus «avisés» qui s’en sont allés s’enquérir de la situation. Finalement, renseignements pris, il s’agissait d’exercices de simulation d’interventions des éléments de la protection civile, dans des situations d’accidents et de sauvetage&hellip,; des activités entrant dans un programme qui s’étalera sur trois mois, avons-nous appris. Ces exercices effectués par les unités de la protection civile de Ouacifs et de Ouadhias, qui ont eu lieu au niveau de la Zaouia de l’Hadj Belkacem, sur la RN 30 menant vers Tizi-Ouzou, portaient sur « les techniques d’intervention des pompiers» dans la situation d’une collision entre un bus de transport de voyageurs et un autre véhicule.
Nassim Zerouki.