Les agriculteurs se plaignent du manque de semences

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Des agriculteurs de la commune de Ain Zaouïa ne savent plus à quel saint se vouer en raison du manque de semences au niveau de la coopérative des céréales et des légumes secs (CCLS) de Draa Ben Khedda

Un manque qui engendre un retard considérable pour la campagne labours –semailles En fait, pour les labours, le problème ne se pose pas avec acuité du moment que presque la totalité de la surface exploitable a déjà fait l’objet de labour profond en prévision de la nouvelle année céréalière. Mais, cette année, malgré les dernières pluies qui ont généré de l’enthousiasme chez agriculteurs, la campagne des semailles connaît des difficultés en raison du manque de semences, même si certains exploitants ont pu s’en acquérir, à temps, auprès de la CCLS de Draâ Ben Khedda. Toutefois, leur nombre, estime un jeune céréaliculteur et ingénieur en agronomie, ne dépasse pas les 15% des exploitants de la commune, confrontés aussi aux frais de déplacement quotidiens à la coopérative dont ils dépendent. Notre interlocuteur explique que « la région de Draâ El Mizan, à laquelle est rattachée Ain Zaouïa, est pourtant classée comme réservoir de semences de qualité mais cela qui n’en a pas empêché cette année, la pénurie, en raison du déclassement du produit stocké à savoir les semences récupérées l’année dernière ». Ce déclassement est du, toujours selon l’ingénieur agronome, «à l’affaiblissement du taux de germination des semences, d’où la décision prise de les mettre de coté en attendant l’alimentation en produits attendus». A signaler que l’année dernière, la production céréalière a connu une baisse importante en raison de la sécheresse qui a sévi durant la période hivernale et des maladies qui ont affecté les cultures, ce qui a poussé les fellahs à les transformer en fourrages pour les animaux d’élevage.

Enfin, il utile de rappeler que des aides financières sont accordés aux céréaliculteurs pour chaque hectare emblavé ce qui a encouragé les propriétaires à ne plus laisser leurs terres agricoles en jachère.

M. Haddadi

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