Aménagement du chef-lieu communal, rénovation du réseau de distribution AEP et enfin, gaz de ville, tels sont les projets de développement d’envergure qui sont en attente de lancement. Pour rappel, cette commune a bénéficié en 2008 d’une enveloppe financière destinée à l’aménagement urbain, un projet tant attendu par la population qui souffre énormément de l’état du tissu urbain dégradé et anarchique, mais qu’on a dû mettre sur… la liste d’attente après qu’un projet de raccordement en gaz de ville n’arrive dans son sillage. Malheureusement, la réalisation de ce projet a subi un considérable retard en raison des difficultés éprouvées par l’opérateur pour mener à terme l’étude refaite à plusieurs reprises, ajouté aux oppositions des particuliers. Ce projet qui aurait dû être livré en 2010 est à l’heure actuelle à environ 90 % de sa réalisation, cela sans tenir compte des extensions vers la localité Imri à Ath Hamadh, les villages Ath Illithen et Imesdhourar dont l’étude n’est même pas encore lancée. Pour revenir au chef-lieu communal qui offre à l’heure actuelle le décor d’un champ de bataille, après le passage des entreprises chargées de la réalisation du gaz de ville qui ont opéré un vrai massacre sur les ouvrages d’aménagement urbain déjà réalisés qui sont revenus à l’état primitif, c’est un état de fait qui risque de se prolonger dans le temps à cause d’un 3e projet au bénéfice de cette ville qui est la rénovation du réseau de distribution d’AEP. Un projet révélé par une source crédible proche du secteur de l’Hydraulique qui affirme que ce dossier serait sur le point d’être ficelé et probablement lancé dans un proche avenir. Il n’est que temps sachant que l’ancien ouvrage vétuste est une véritable passoire à l’origine d’une déperdition qui frôle les 50 % de l’eau, ce qui pénalise 80 % de la population de la daïra de M’Chedallah alimentée par le même captage de l’Aïnser Averkane. Donc, si la retenue de ce projet tant souhaité par la population vient à être confirmée, les gestionnaires ou ce qui en reste de la commune de Saharidj, doivent en tenir compte. Des projets conçus pour servir à long terme, par conséquent, qui doivent être réalisés selon les règles de l’art loin de l’habituel bâclage qui engloutit de faramineuses enveloppes pour ne servir que quelques années, sinon quelques mois, avant de commencer à battre de l’aile.
Oulaid Soualah