Qui veut la tête de Bouali ?

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L’amère défaite essuyée par la JSM Béjaïa, avant-hier samedi en terre oranaise (1-0) donne vraiment matière à réfléchir en ce sens que l’équipe qui s’est présentée sur le terrain pour affronter le MCO était sans âme et surtout incapable de matérialiser sa domination en buts.

Même le coach, Fouad Bouali, visiblement le plus choqué de tous, n’est pas arrivé à s’expliquer les ratages «inadmissibles» de ses poulains. C’est qu’il y a anguille sous roche, sont tentés de dire certains ultras des Vert et Rouge ayant pris attache avec nous le soir même de cette énième débâcle de leur équipe fétiche face à une formation, il faut se le dire, pas du tout au meilleur de sa forme. Ceci dit, même si le driver de la JSMB ne peut, à lui seul, endosser la responsabilité de cette défaite, celui-ci a tenu tout de même à déclarer en fin de match : «Si c’est moi le problème pour provoquer le déclic, je suis prêt à partir». Des paroles qui ne peuvent sortir que de la bouche d’un gentleman car, c’est désormais connu : quand l’équipe perd, c’est l’entraîneur et quand celle-ci marche plutôt bien, c’est grâce aux joueurs. Mais aussi bien la direction de la JSMB que ses fans, tout le monde sait que ce n’est pas au staff technique de faire le travail des joueurs sur le terrain, mais c’est plutôt à eux qu’incombe la responsabilité de se montrer adroits devant les buts adverses, comme c’est le cas face aux Hamraouas où Bouraba et consorts ont laissé filer trois précieux points qui leur auraient permis de grimper vers la 3e place du classement. En tout cas, cette énième défaite la 2e de la saison ne sera pas sans conséquences sur le moral de tous (joueurs et staff technique notamment), et cette semaine pourrait bien nous réserver des surprises du côté de Béjaïa. Quand bien même cette déroute en terre oranaise a fait beaucoup de mal à la JSMB, la famille béjaouie est tenue tout de même de se réunir autour d’une même table pour crever l’abcès et laver le linge sale en famille, comme on dit. Car ce n’est vraiment pas le moment idéal d’en rajouter encore, ceci d’autant que les deux prochains matchs seront à la fois important et difficiles (USMA à Béjaïa et JSK à Tizi) et que la phrase aller tire déjà à sa fin. Ainsi, il est nécessaire, voire vitale donc pour les béjaouis de ressouder les rangs, durant ces moments difficiles pour vite retrouver la confiance et surtout la joie de jouer et de gagner. Les joueurs qui sont bien payés et bien pris en charge, sont tenus enfin d’honorer leurs engagement sur le terrain en s’appliquant et s’impliquant du mieux qu’ils peuvent à l’avenir.

B. Ouari

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