Un investisseur privé la société Ifri en l’occurrence, vient de réaliser un gros investissement dans la filière oléicole consistant en la plantation d’une superficie de 98 ha d’oliviers dans la plaine de la vallée de la Soummam, entre Akbou et Ighzer Amokrane. «Les plantations réalisées en mode intensif et en semi intensif, concernent la variété Achemlal», nous dira en substance, M. Mourad Bouattou, le directeur de marketing de la société initiatrice du projet.
Par ailleurs, un ambitieux programme de développement de la filière oléicole s’assignant comme objectif la plantation de 480 hectares d’oliviers a été accordé à la région, avons-nous appris auprès des services de la subdivision de l’agriculture d’Akbou qui coiffe 5 communes, à savoir Akbou, Ighram, Chellata Tamokra et Ouzellaguen. «C’est un programme qui est inscrit dans le cadre du plan quinquennal 2010/2014 et en application de la décision ministérielle n°160 du 7 avril 2010», nous a informé M. Amarni, le subdivisionnaire. Le soutien de l’Etat est accordé par le truchement du fonds national de développement de l’investissement agricole (FNDIA), à charge pour le souscripteur de disposer d’une parcelle de terrain d’au moins 0,5 ha et de satisfaire aux autres conditions d’éligibilité édictées par les textes en vigueur. «L’Etat subventionne à hauteur de 30 % la facture d’achat des plants. Ces derniers doivent être agréés par les organismes de contrôle et de certification», nous a précisé le subdivisionnaire. Il est à noter que la culture intensive fixe la densité à 400 plants par ha et à 204 plants par ha si les végétaux sont plantés en semi intensif. On relève par ailleurs que la densification des plantations n’est plus subventionnée par le FNDIA. Mais ce n’est pas la seule opération à être exclue de la nomenclature des aides de l’Etat. Les cuvettes d’accumulation d’eau et les fertilisants sont désormais à la charge de l’exploitant, tout comme l’acquisition d’intrants, le greffage d’oléastres et la taille de régénération. «Cela ne rime à rien d’exclure du soutien des fonds publics des investissements aussi vitaux que l’acquisition d’équipements agricoles et d’écarter du bénéfice des subvention les petits exploitants qui sont majoritaires dans notre circonscription», se désole un fellah d’Amalou. «D’autant plus, ajoute-t-il, que nos terres sont victimes des morcellements successifs».
N. M.