Les syndicats du secteur de l’éducation ont estimé hier que le suivi du vote de la gestion des fonds des œuvres sociales est “massif», tout en signalant des dépassements dans certains établissements scolaires.
Les travailleurs du secteur de l’éducation nationale étaient donc au rendez-vous, pour donner leurs voix quant au mode de gestion des fonds des œuvres sociales. De ce fait, ces derniers sont venus “massivement” selon les syndicats du secteur, aux bureaux de vote afin de trancher sur le dossier qui a suscité une très grande polémique entre les syndicats du secteur de l’éducation.
Le secrétaire général du Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (CNAPEST), Nouar Larbi, a affirmé hier que le taux de suivi est massif. “Les travailleurs du secteur ont massivement participé à ce vote, ce qui explique l’importance que donne ces derniers à ce dossier», a souligné le SG.
Tout en se montrant optimiste quant au résultats de ces élections qui seront connus le 13 de ce mois au cours. “Je suis optimiste que les résultats du vote seront en faveur du premier choix à savoir la centralisation de la gestion des fonds des œuvres sociales, par la création d’une commission nationale», a-t-il estimé. Tout en minimisant les dépassements qui ont été enregistrés lors du déroulement de ces élections. De son côté le porte-parole du Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire (Snapest), Meziene Meriane a indiqué que le taux de suivi est très “important”. Signalant quelques dépassements dans certains établissements. “L’un des représentants du Snapest a été empêché par la directrice, de voter par abus de pouvoir ou bien méconnaissance de la loi, dans la wilaya de Tizi Ouzou», a-t-il signalé. Dans le même sillage, le Conseil des lycées d’Algérie a tenu à dénoncer par le biais d’un communiqué rendu public hier certain “dépassements” enregistrés dans certains bureaux de vote”. En ce qui concerne le volet des œuvres sociales, le Cla a observé “plusieurs irrégularités dans plusieurs centres ainsi que l’opacité dans laquelle se fait ce scrutin», note le communiqué.
A titre d’exemple, le Cla estime que “dans le lycée Mokrani d’Alger, on a fait passer le bulletin n°1 pour le bulletin n°2, dans d’autres CEM, les directeurs ont obligé certains enseignants à voter pour le bulletin n°1», a précisé la même source.
Samira Saïdj