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Le gaz butane, en attendant le gaz naturel

Les habitants de la commune d’Ath Lakser endurent depuis toujours les mêmes conditions difficiles pour ce qui est de se procurer les moyens de chauffage et de ménage, particulièrement pendant la saison hivernale qui rend leur existence encore plus rude.

Dès les prémices de l’hiver avec l’apparition des premières pluies et de vents frais, les angoisses des villageois ressurgissent, avec les sempiternelles quêtes des bouteilles de gaz butane, étant donné que pour la plupart des villages le raccordement au gaz naturel n’est pas pour demain. Quoique des efforts aient été consentis par l’Etat dans le domaine de la couverture du gaz de ville ces dernières années, et que son extension a atteint les 52 % selon les estimations des services concernés, il reste que les zones rurales notamment les plus reculées, en sont toujours privées. Des retards sont aussi remarqués et qui sont justifiés par des raisons techniques et par la difficulté de percer à cause de la géographie des régions rurales constituées de reliefs accidentés, et des zones montagneuses, qui nécessitent de gros moyens financiers et des équipements très puissants. La baisse du thermomètre engendre une forte pression sur le gaz. Pour les habitants d’Ath Lakser, ils ont eu l’heureuse opportunité de voir des travaux pour le branchement du gaz de ville depuis déjà une année, seulement ils connaissent un retard. Les branchements vers les foyers sont accomplis à raison de 90 %. Pour les travaux de raccordement, il faudra encore attendre. En attendant le raccordement de leurs foyers, les villageois d’Ath Lakser doivent se contenter du gaz butane, et bien que cette matière soit quasiment fournie en abondance sur le marché il se trouve que des spéculateurs parasitent le créneau en faisant de la bouteille de gaz butane un produit rare.

Fahem H.

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