Le Snapest relève des irrégularités

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Le Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Snapest) a félicité tous les fonctionnaires de l’éducation nationale pour ce vote “démocratique”.

“Le Snapest était dans l’opposition concernant la gestion ancienne, et il demeurera un opposant farouche à la nouvelle gérance. On sera très attentif à toutes les dépenses des œuvres sociales pour que ces dernières reviennent aux nécessiteux», lit-on dans le communiqué du Snapest. “Une analyse des premiers résultats nous fait constater que malgré toutes les embûches dès le départ, malgré le mode de scrutin inique, le résultat de 38,20% pour le bulletin n° 2 est appréciable», a fait savoir le Snapest. Le Snapest a relevé des irrégularités dans le vote sur le mode de gestion de l’argent des œuvres sociales qui s’est déroulé mercredi dernier.

Pour illustrer ses propos, le Snapest dira dans ce contexte que “le nom d’un coordinateur national ne figure pas sur la liste des votants, le coordinateur de la wilaya de Tizi-Ouzou a été empêché de voter par la directrice de son établissement, le représentant du Snapest de Mostaganem a été également empêché par l’académie d’assister au décompte final”.

Aussi, “deux observateurs de Ouargla ont été empêchés de suivre le déroulement du vote, des observateurs de Tizi-Ouzou ont été empêchés aussi de faire leur travail», a déploré la même source.

En outre, le Snapest a constaté que “le problème qui se posera, sera le contrôle de la commission nationale et de wilaya car aucun organe de contrôle n’est prévu par le décret présidentiel n° 82-303, mais on restera très attentif et vigilant à toutes les dépenses”.

“La récupération des biens anciens des œuvres sociales se fera par une commission gouvernementale, chose que le Snapest désapprouve totalement», a expliqué le Snapest.

“On aurait aimé amender le décret n° 82-303 pour empêcher les élus des commissions nationale et des wilayas de bénéficier de 20% du budget des œuvres sociales, c’est-à-dire 400 milliards de centimes comme budget de fonctionnement uniquement ; hôtels, voyages, prise en charge, et utiliser ces 400 milliards pour les nécessiteux de l’éducation et le Bon Dieu sait qu’il y en a beaucoup», a-t-il encore ajouté.

“Hier, nous avons combattu avec honneur et loyauté pour la récupération des œuvres sociales, aujourd’hui il ne peut être que la continuité du combat d’hier pour le contrôle rigoureux de la gestion des œuvres sociales», a conclu le communiqué.

L. O. Challal

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