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«Je laisserai les sentiments au vestiaire»

Auteur d’une belle prestation contre l’ES Sétif, samedi passé Kaci Sedkaoui devrait faire partie du onze de départ qui affrontera, cet après-midi, le NAHD. Ayant évolué pendant plusieurs saisons au Nasria, ce match sera très particulier pour lui.

La Dépêche de Kabylie : Comment est l’ambiance au sein du groupe, à quelques heures de ce face-à-face contre le NAHD ?

Kaci Sedkaoui : Nous sommes dans les meilleures dispositions mentales pour affronter cette équipe du NAHD, connue pour sa solidité surtout à domicile. Il faudra se montrer très costauds pour engranger les trois points de la victoire, chose qui nous est impérative. Pour nous, il est hors de question de rater ce match.

Vous avez tenu votre rang en produisant une belle prestation lors du précédent match…

J’étais prêt à répondre aux attentes du coach lors de ce rendez-vous. L’essentiel pour nous était de tenir bon, en attendant l’opportunité de faire la différence. Il ne faut pas oublier que nous étions face à une très bonne équipe de l’ESS.

Après cette confrontation, il y a ce match contre le NAHD qui est très particulier pour vous…

En effet, il est très particulier pour moi. Je ne pourrais jamais oublier les moments passés dans ce club qui m’a permis de relancer ma carrière. Mais, en tant que professionnel, je dois à présent défendre les couleurs de la JSK. Donc, je laisserai les sentiments dans les vestiaires.

Comment avez-vous préparé cette rencontre ?

Dans les meilleures conditions. Notre retour en force en championnat, ces derniers temps, nous a fait beaucoup de bien, même si ce dernier semi échec, concédé à domicile face à l’ESS nous a quelque peu contrarié. Psychologiquement, le groupe est prêt pour cette bataille.

Le fait de jouer face à une équipe mal classée accroît-il la pression sur ce match ?

C’est une situation difficile pour eux, car ils sont dans une mauvaise posture au classement général. Ils feront tout pour nous battre, surtout devant leurs supporters. De notre côté si on veut décrocher une place parmi le trio de tête, il faut qu’on s’impose coûte que coûte pour récupérer les points perdus à domicile.

Entretien réalisé par K. S.

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