Alors que de nombreux maquis de Boumerdès demeurent sous surveillance militaire, sans qu’ils soient le théâtre de ratissages – la police judiciaire poursuit sa traque des relais de l’islamisme armé. Au cours de la semaine passée, les services, spéciaux, de sécurité avaient procédé à l’arrestation d’au moins trois suspects de l’ex-GSPC, à l’est de Boumerdès. Juste après, la veille du week-end dernier, on annonçait de mise hors circuit de cinq autres personnes fortement suspectées d’adhésion à un réseau terroriste, dans les localités de Sidi Daoud et Dellys. Agés entre 25 et 35 ans, les mis en cause auraient eu principalement pour mission de fournir des renseignements aux groupes armés, en plus de l’approvisionnement des maquis en denrées alimentaires.
Le démantèlement de cette énième filière islamiste n’est, selon toute apparence, que le prolongement du coup de filet ayant permis la capture d’un terroriste il y’a deux semaines dans la contrée de Bordj-Ménaiel, précisément au site-Vachet. Depuis juillet dernier, pour rappel, pas mois de quatre réseaux de l’ex-GSPC ont été démantelés, au niveau de cette partie de la Kabylie maritime. Allant de pair avec les ratissages méthodiques des maquis, cette traque des relais du GSPC aura tangiblement permis et pour cause d’annihiler encore les capacités de nuisance de l’islamisme.
Salim Haddou