Des maisons en ruine, d’autres risquent l’effondrement des poulaillers envahis par les eaux, des glissements de terrains, de routes coupées, sont entre autres, les conséquences désagréables causées par les dernières inondations qui ont touché certains villages et quartiers de la municipalité d’Amizour, la nuit du 26 novembre dernier.
Le nombre de localités inondées a dépassé les vingt-huit, d’après un rapport élaboré par les autorités locales, suite à une sortie de constatation des lieux. Pour y faire face, des moyens matériels et humains ont été mobilisés et dirigés sur les localités sinistrées et endommagées. Même certaines entreprises privées ont mis leurs propres moyens à la disposition de l’APC, selon un élu, en l’occurrence. Le village de Taourirt dans la localité de Merdj Ouamne, est l’un des endroits qui ont subi des dégâts importants, à citer entre autres, l’envasement de terres agricoles et infiltration des eaux pluviales à l’intérieur d’une habitation, menaçant ruine. Cette maison appartient à la famille qui a perdu l’un de ses fils âgé de cinq ans. A cela s’ajoutent des glissements de terrain, dégradation du chemin reliant ledit village, en outre des conduites AEP et réseau d’assainissement endommagé. D’autres villages situés toujours dans la région de Merdj Ouamane, à savoir, les villages de sidi Ali Ousaada, Ihadjaren, le lotissement du village agricole, Imelahene, Ait yahia, Imaziouane, Tamrait, Boudjouad, Taymount, Azrou, Aït-Allaoaua et DAS Rouha, ont subi le même sort, dalot endommagé par les crues partiellement emportées par les eaux, quatre poulaillers ont été envahis, la route reliant de la RN 75 vers Bouyahfirens est endommagée, suite au débordement de l’oued de Tichache, plusieurs voies d’accès sont devenues impraticables, ouvrages busés obstrués et endommagés, et la liste reste ouverte. De l’autre côté de la commune, exactement aux villages situés sur le chemin reliant la RN 75 du village Ihayounene, deux dalots et deux ouvrages ont été busés et endommagés, ainsi qu’une piste complètement détériorée et devenue impraticable. Ceci en plus de plusieurs habitations qui ont été inondées. Le cas aussi de certains lotissements situés au chef-lieu de la commune. Il faut dire que les conséquences du drame ne se sont pas limitées aux dégâts matériels et humains, mais aussi, sur l’aspect psychologique des victimes, une situation qui nécessite une prise en charge dans les plus bref délais.
A. Mehdi

