Bras de fer entre le comité de cité et l’UGEL

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La cité universitaire 1000 lits, a connu avant-hier mardi, une nuit de tension et d’agitation à cause d’un conflit qui a opposé les membres du comité de cité fraîchement constitué et leurs collègues de l’UGEL (Union générale des étudiants libres).

Selon un témoignage, le comité de cité qui vient juste d’être formé a tenu sa première réunion mardi, en regroupant tous les membres choisis à l’effet d’ériger un code d’honneur fixant, d’une part, les obligations et les prérogatives de chaque membre et d’autre part, les conditions qui délimitent le champ d’action du comité durant l’année universitaire.

Il semblerait que des éléments de l’UGEL, faisant partie de la formation, ont refusé de se soumettre à l’une des règles du code d’honneur, à savoir celle qui se rapporte à la règlementation et au contrôle des activités intra-universitaires. Cette loi, votée par la majorité écrasante des membres du comité stipule que chaque initiative, qu’elle soit culturelle, sportive, religieuse ou autre, doit impérativement passer par le comité de cité et elle ne peut être envisageable sans l’aval de ce dernier. Cette décision de passer sous la loupe chaque activité semble ne pas arranger les membres de l’UGEL qui se sont pris physiquement à leurs collègues, relate un étudiant présent lors de la réunion, fort heureusement, l’intervention de quelques esprits sages a empêché la situation de s’empirer davantage.

Les éléments de l’UGEL, “sont soupçonnés d’utiliser la religion pour des fins politiques à travers des conférences non contrôlées qu’ils organisent à leur gré au sein des résidences universitaires», explique un membre du comité d’où la décision de passer au peigne fin, désormais, toute activité de quelque nature soit-elle.

La majorité des étudiants est pourtant d’accord pour que cette loi soit adoptée, informe-t-on, seuls les membres de l’UGEL veulent apparemment, déroger à la règle en refusant de se soumettre à l’ordre établi, bien que cette loi soit valable pour tous les étudiants, quelque soient leurs tendances ou leurs penchants politiques.

Pour l’heure, le comité n’a pas encore abouti à un compromis, mais il semblerait que ceux qui ont opté pour l’adoption de cette règle sont bien déterminés à ce que le code d’honneur dressé par la majorité des 87 membres du comité soit la seule référence et qu’aucun changement n’est envisageable, de leur part, les éléments de l’UGEL qui se sont opposés au code d’honneur sont décidés de se maintenir eux aussi sur leur position, indique-t-on.

Personne ne sait pour le moment au sein du comité la tournure que doit prendre ce bras de fer entre les membres d’un même comité d’étudiants, ce n’est qu’après les vacances d’hiver qu’il est décidé de poursuivre les réunions.

Mohand Hamed

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