Une ville impénétrable

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Déjà, les jours ordinaires Boghni donne l’allure d’un centre urbain plein comme un œuf, ne laissant aucune place aux nouveaux arrivants. Ne parlons pas des dimanches, jours de marché hebdomadaire, où les passagers pressés sont déconseillés de s’y aventurer particulièrement entre 9h et 11h ou midi.Le premier jour de Ramadhan la circulation dans la ville de Boghni est impraticable à partir de midi. Des files de véhicules attendent impatiemment de se frayer un chemin. Il est quasi impossible de se rendre à un endroit et d’y être à temps.Des klaxons, des injures, des obscénités et menaces sont souvent entendus les nerfs craquent et les visages se crispent, chacun marque son arrêt là où il veut, nul ne respecte sa priorité et celle des autres.Il est vraiment temps que les autorités se penchent sur ces villes exiguës dont le trafic routier constitue un casse tête chinois. Dans les conditions actuelles; il est difficile si ce n’est impossible, d’acheminer un malade par ambulance, ou céder le passage à la Protection civile en cas d’urgence. Il faut toujours prévoir le pire, une catastrophe naturelle à titre d’exemple où la fluidité routière, constituerait une obligation vitale mais dans le cas actuel, une contrainte supplémentaire qui ferait des victimes inutiles.Et il ne faut surtout pas dire que cela n’arrive qu’aux autres.

Salem Amrane.

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