Les inspecteurs menacent…

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La Commission nationale préparatoire des inspecteurs de l’enseignement primaire, affiliée à l’Union nationale des professeurs de l’éducation et de la formation (Unpef), dénonce vigoureusement la mouture du dossier du statut particulier des travailleurs de l’éducation, proposé par le département de Boubekeur Benbouzid.

Les inspecteurs de l’enseignement primaire déplorent “la marginalisation et l’injustice commises à leur égard, concernant leur classification incohérente à la 13 dans la nouvelle mouture du statut particulier, par rapport aux inspecteurs de l’enseignement moyen et secondaire», lit-on dans le communiqué de l’Unpef.

Tout en exigeant la révision de la mouture du statut particulier, les inspecteurs du primaire ont brandi la menace de geler toutes leurs activités administratives, à l’instar de la désignation des directeurs d’établissements, de la réalisation d’infrastructures éducatives et l’inspection des différentes écoles.

En signe de contestation contre la mouture du statut particulier proposé par le ministère de l’Education, les inspecteurs de l’enseignement primaire ont boycotté les travaux du séminaire régional, consacré à l’éducation préparatoire, qui a eu lieu les 18, 19, et 20 du mois en cours, dans la wilaya de Annaba.

La Commission des inspecteurs du primaire rejette catégoriquement “la classification aberrante de leur catégorie dans la nouvelle mouture du statut particulier”. Cet organisme syndical demande ainsi l’application de la loi fondamental n° 49/90, qui place les inspecteurs de l’enseignement primaire et ceux de l’enseignement moyen dans le même échelon de classification, c’est-à-dire 5/16. Ainsi donc, et devant cet état de fait, cette commission demande dans son communiqué la classification des inspecteurs de l’enseignement primaire et ceux de l’enseignement moyen et secondaire au même échelon, et en adéquation avec leurs qualifications.

De son côté l’Unpef rejette plusieurs propositions du ministère de l’Education en rapport avec la révision du statut particulier des enseignants.

Cette organisation syndicale estime qu’il est nécessaire pour le ministère de l’Education de prendre en charge sérieusement les dossiers exprimés, restés en suspens, notamment “l’amendement du statut particulier des travailleurs de l’éducation, tout en prenant en considération les propositions de l’Unpef”.

En outre, l’Unpef réclame “la réduction du volume horaire des enseignants du primaire à 24 heures, ainsi que l’intégration des corps communs, des ouvriers professionnels, des agents de sécurité et de prévention dans le corps de l’éducation”.

L. O. Challal

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