Nous apprenons auprès des éleveurs qu’une dizaine de vaches a été volée la semaine dernière au niveau des pâturages collectifs à Ivelvaren, un village situé sur les hauteurs de Saharidj à proximité du site touristique Tala Rana. Le propriétaire délesté l’un des plus anciens éleveurs d’ovins et bovins de cette localité nous apprendra ce dimanche qu’après d‘intenses recherches entreprises par les villageois l’une des bêtes volées a été retrouvée à quelques encablures du lieu habituel de pâturage mais que le reste des vaches semble apparemment être emporté pour une destination inconnue. Avisés le jour même de la disparition des vaches, les services de sécurité locale ont déclenché une enquête en exploitant le moindre indice pour retrouver la trace des voleurs. A noter qu’en ces lieux même, un groupe de terroristes a surpris l’année passée une équipe d’ouvriers qui intervenaient sur une piste agricole. Ils les ont délestés de leurs paniers de nourriture, après avoir incendié l’engin des travaux publics utilisé pour l’ouverture de cette piste entre Ivelvaren et izerouel. Rappelons par ailleurs qu’en 2009 ce sont les pâturages d’Imesdhourar au lieudit Agni N’Bouzid à proximité du col de Tizi N’Koulal qui ont été ciblés par une bande spécialisée dans le vol du cheptel, qui ont dérobé plusieurs vaches avant d’être surpris par les propriétaires qui montaient la garde à tour de rôle. Les voleurs avaient été pris en flagrant délit soit au moment où ils ont commencé à charger les bêtes dans un camion aménagé pour le transport du cheptel, les membres de cette bande résidaient hors wilaya. Alertés, les éléments de la garde communale du détachement de ce village sont allés prêter main forte aux éleveurs pour arrêter les malfaiteurs qu’ils ont livrés aux services de sécurité. Présentés au tribunal de Bouira, ils ont été écroués. Cette énième manifestation de voleurs de cheptel a créé une nouvelle psychose parmi les éleveurs qui redoublent de vigilance et ne dorment que d’un œil, à la seule différence que ces voleurs se sont manifestés à la fin de la période de transhumance, soit au moment où les éleveurs achèvent de faire rentrer les dernières bêtes pour les mettre à l’abri des intempéries, ce qui rendrait la tâche difficile aux voleurs qui n’oseront pas s’approcher des étables pour perpétrer leurs sales coups.
Oulaid Soualah