La commune de Kherrata est l’une des communes les plus défavorisées en matière de développement dans tous les domaines. En effet et de par son statut de ville historique et malgré les efforts déployés par les différents élus qui se sont succédé aux commandes de la municipalité pour faire avancer les choses, la situation n’a pas changé d’un iota et les habitants sont pessimistes et ne voient toujours pas le bout du tunnel. A titre d’exemple, l’aménagement urbain qui se fait actuellement au niveau des cités EPLF et le long du chemin menant vers le lycée Technicum patine et les citoyens des deux cités ne cessent de réclamer auprès des autorités compétentes l’accélération de la cadence des travaux en vue de les achever dans les délais contractuels.
D’autres cités souffrent énormément du fait que l’amélioration urbaine fait défaut, à l’image des cités 75 logements, Bor-Ouderguine, Ouzna, Tala-Ouhniche et Carrière, pour ne citer que celles-là. Le constat est amer dans ces quartiers déshérités et le visiteur de ces lieux peut constater de visu la situation catastrophique à laquelle sont confrontés les habitants. Quant aux localités rurales, et même si des projets sont inscrits ces dernières années au profit des habitants de ces bourgades éloignées, beaucoup reste à faire et des subventions conséquentes devraient être injectées par les pouvoirs publics pour apaiser un tant soit peu la souffrance des habitants.
En un mot, la commune de Kherrata connaît un grand déficit en ce qui concerne l’aménagement urbain. Les services de la Direction de l’urbanisme et de la construction de la wilaya de Béjaïa devraient se pencher sur ce problème en vue d’inscrire une opération tendant à améliorer le cadre de vie des citoyens de la municipalité.
S. Chenouf
