Deux projets d'assainissement pour Iâllalen et Tafoughalt

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Les premiers villages qui ont bénéficié de réseaux d’assainissement dans cette commune quasi rurale ont été Tafoughalt et Iâllelen à la fin des années 70, mais depuis, ces conduites sont devenues vétustes. De leurs côtés, en l’absence d’une politique dans ce cadre, les exécutifs qui se sont succédé à la tête de l’assemblée communale, ont recouru à la fourniture de buses aux comités de villages et aux citoyens. Ce ne sont que des solutions provisoires, bien sûr. Cependant, ces dernières années et avec l’extension des villages, ce n’est plus le cas car il faudra des projets propres aux villages surtout que de nombreux citoyens ont bénéficié d’aides à l’habitat rural. D’ailleurs, à chaque fois qu’un comité de village proteste, parmi les revendications, figure l’assainissement. Cette fois-ci, après des études techniques, deux projets sont inscrits pour Iâllalen et Tafoughalt, deux grappes de villages abritant des milliers d’habitants. « Maintenant que les opérations sont retenues et inscrites, il est attendu de suivre uniquement les procédures administratives pour passer à leur réalisation », nous a confié une source locale. « Nous attendons avec impatience le lancement de ce projet. Aujourd’hui, à défaut de l’extension du réseau, les eaux usées sont rejetées dans les champs et aux portes des maisons. Les nouvelles constructions souffrent énormément de ce manque », nous a dit à ce sujet un habitant de Tafoughalt. Il est à noter dans le même volet, et selon la même source, que d’autres villages ont bénéficié d’opérations d’assainissement dans le cadre des plans communaux de développement. Si ces deux projets étaient concrétisés d’ici quelques mois, un grand pas serait fait dans la généralisation de cette commodité au niveau de cette municipalité. Ceci d’un côté mais le problème qui demeure toujours est celui de l’évacuation des eaux usées dans la rivière qui longe la RN25. Des égouts déversent toutes leurs saletés à quelques pas de la maison de jeunes d’Aït Yahia Moussa. Depuis des années, ce problème empoisonne le quotidien des riverains. Lors d’une visite d’un wali dans la région, la situation a été bien développée par les responsables locaux en demandant l’extension du réseau hors du chef-lieu, en vain. « En été on ne peut ni ouvrir nos fenêtres ni prendre de l’air. Ce sont des odeurs nauséabondes qui s’y dégagent. Le réseau d’assainissement est vétuste. Il date depuis des années et avec la réalisation de quelques immeubles au chef-lieu, tout se déverse dans l’oued. A quand la fin de ce calvaire ? », s’interroge un résident de l’ex-Oued-Ksari.

A. O.

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