A Draâ El Mizan, comme le maire l’a signalé dernièrement, le plan Marshall est de mise pour combler tous les manques. Si cela est valable pour l’aménagement urbain sur lequel nous sommes revenus dans l’une de nos éditions, il l’est aussi pour le gaz naturel. A l’exception de la ville et de la périphérie la plus proche, Dra Sachem, Ouled Aissa, et Boufhaima, des milliers de foyers attendent toujours le gaz naturel. Les 56 Km accordés pour la commune et notamment pour le versant sud sont en cours et bien sûr les travaux piétinent avec des blocages un peu partout. On citera les habitants du lotissement Bellaouche Mohamed qui ont bloqué l’entreprise en charge de la réalisation d’une condition qui allait alimenter les villages concernés par certaines opérations. Selon le maire, le besoin s’élève à 125 kilomètres. Par exemple, le versant Sanana-Ichoukrène-Maâmar, dont les choix de terrains pour les postes de détente ont été faits, ne voit aucun chantier sur son territoire. Cette fois-ci, ce sont les habitants d’Igarichène, qui commencent à s’inquiéter. « Tous les travaux sont terminés, mais nous ne voyons rien venir. A coup sûr, nous passerons encore un autre hiver sous le froid », nous a déclaré un habitant de ce village situé à trois kilomètres à l’est de la ville de Draâ El Mizan. D’autres citoyens comme ceux de ce versant attendent l’inscription d’un tel projet pour leur quartier. « Ils ont recensé tous les foyers qui sont dépourvus de cette commodité mais apparemment, ce n’est qu’un leurre », a tenu à nous dire un habitant de la cité Bellaouche Mohamed. Plus de 47 foyers dans ce quartier ne jouissent pas de cette commodité. Il faut rappeler si c’est nécessaire que les habitants de la partie gauche de la route principale de ce quartier avaient cette commodité depuis près de vingt ans, alors que les foyers restants, c’est-à-dire ceux de la partie droite recourent toujours à l’utilisation du gaz butane, devenu trop cher pour les ménages. « C’est le seul quartier de la ville qui n’a pas encore le gaz naturel », a ajouté un autre intervenant. Et de poursuivre : « Juste tout près de nous, les Boumriche qui ont une station juste en face d’eux attendent toujours qu’on leur inscrive un projet de raccordement au réseau ». Enfin, il est à dire que le taux de pénétration du gaz de ville dans la commune de Draâ El Mizan reste encore très faible. Tout le monde souhaite son renforcement dans le plan quinquennal actuel.
Amar Ouramdane