Les citoyens de Tighilt Boughni, dans la commune de M’Kira, située à 50 kilomètre du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou,
endurent le martyre à cause de l’état déplorable de la route qui traverse le centre de leur localité.
A vrai dire, les pluies torrentielles qui se sont abattues ces derniers jours ont causé d’énormes dégâts aggravés par le non revêtement de la chaussée après que celle-ci eut été endommagée à la suite des travaux de raccordement de la localité au réseau hydraulique. Du coup, la voie traversant le chef-lieu de la commune est semblable à une rivière qui coule sans cesse, et les piétons ne savent plus où poser les pieds, devant les fossés pleins de bas-fonds ainsi que l’encombrement causé par le stationnement des voitures qui ont carrément squatté les trottoirs. Une situation qui a rendu la circulation presque impossible. «On vit un véritable calvaire. On est qu’au mois de décembre, c’est-à-dire ce n’est que le début de l’hiver et vous voyez l’état de cette route. Notre ville ressemble à un oued. Ce n’est pas sérieux du tout que les autorités nous délaissent», nous déclare un habitant de M’Kira. «Il faut que les autorités locales interviennent pour mettre un terme à cette situation déplorable. Il faut que la voierie soit réalisées suivant les normes», ajoute un enseignant de la région. D’autre part, le chemin menant vers le village d’IGheddaven est absolument impraticable à cause des dernières chutes de pluies, et les villageois endurent le martyre en ce déplaçant en ville pour s’y approvisionner. «Nous souffrons au quotidien à cause de l’état de ce chemin», se plaint un villageois. Enfin, les habitant de M’Kira interpellent les autorités concernées à intervenir pour mettre un terme définitif à cette situation, on ne peut plus, déplorable, et qui constitue un véritable casse-tête pour l’ensemble des habitants de Tighilt Boughni.
Mustapha Chaouchi