Sont également intervenus au cours de cette émission, le président de la Fédération Mohammed Raouaraou et le capitaine Usmiste Dziri Billal. Dans son intervention, Saïd Allik est monté au créneau pour clamer haut et fort l’agression à l’arme blanche dont ont fait l’objet ses joueurs, l’absence du service d’ordre, l’arbitrage partial de M. Haïmoudi et d’autres points liés au fonctionnement de la FAF. Selon sa thèse, il ne peut y avoir aucun club à pouvoir empocher les trois points à Tizi Ouzou car l’insécurité règne en maître des lieux. Allant en profondeur dans son analyse pour fustiger les institutions sportives nationales, dont la FAF, à qui un sévère reproche est fait dans le sens de dire que nos institutions sont vidées de compétence à même d’amener la sérénité et l’application stricte de la réglementation. A l’issue de ce réquisitoire, le président de la FAF, Mohammed Raouraoua, n’a pas été avec le dos de la cuillère pour répondre d’une manière sèche à Saïd Allik auquel il a imputé plusieurs griefs tout en rappelant la bonne santé de nos institutions sportives avec ses diverses commissions, il a tenu à souligner que l’arbitrage lors de cette rencontre mérite la note complète. Le mea culpa de tout un chacun permettra de situer les responsabilités, et la commission chargée de rendre justice à ce qui s’est passé siègera ce dimanche, et dispose de toute la matière pour faire la lumière et sévir. Le verdict devra être assumé, et on doit apprendre à nous inculquer la culture de la responsabilité et de savoir-faire, conditions sine qua non pour affranchir notre football des pesanteurs de certains étroitesse et chauvinisme. De son coté le président de la JSK Moh Chérif Hannachi a campé sur ses premières déclarations accusant les Usmistes d’avoir fomenté un scénario afin de porter atteinte à l’image de la JSK, étayant son analyse sur le fait que l’USM Alger s’est déplacée a Tizi Ouzou sans dirigeants et Dziri qui a été à l’origine de tout ce qui s’est passé, “était le seul maître à bord”. Dans sa réplique, le capitaine usmiste Dziri a réitéré l’agression à l’arme blanche exécutée contre lui et ses camarades par un groupe de supporters de la JSK et que selon lui, l’instigateur n’est autre que le boss kabyle.
S. Klari