Les habitants de la cité 1 100 Logements étaient en émoi hier, suite à l’annonce de la mort d’un jeune habitant du même quartier, qui venait d’être fatalement poignardé au tout début de la soirée d’avant-hier.
En effet, une altercation a eu lieu en ce moment là entre la victime et un autre jeune, tous deux la vingtaine, à cause d’une histoire de dette, concernant un emprunt d’argent dont l’un était redevable envers l’autre. Après la dispute verbale, l’auteur du crime s’en est allé pour revenir armé d’un couteau qu’il planta dans l’abdomen de la victime qui succomba à ses blessures sur le coup. La dépouille mortelle de la victime a été transportée par les éléments de la Protection civile, pour être déposée à la morgue du centre hospitalier Mohamed Boudiaf de la ville de Bouira, et où certainement un examen d’autopsie devrait être pratiqué sur le corps de dernière. L’auteur a été immédiatement arrêté par les services de police qui ont aussitôt diligenté une enquête pour éclaircir ce malheureux événement qui a affligé toute une population et plongé dans le deuil une famille. Force est de constater ces derniers temps, un regain de tension entre groupes de jeunes rivaux, qui pour la plupart du temps, afin de régler leurs disputes, et autres différends, ont recours à des procédés éminemment dangereux, avec utilisation de sabres, poignards et matraques en fer. Et le résultat de ces embrouilles entre jeunes en furie, tourne malencontreusement au tragique. Les services sociaux des jeunes, de la culture, du mouvement associatif ont un rôle à jouer dans la sensibilisation contre les périls de la violence, en occupant le terrain par l’organisation de journées de prévention, d’études, et de proximité afin d’endiguer cette déferlante qui commence par des querelles et se terminent en mort d’homme.
Fahem H.