Une bonne partie des travaux à l’arrêt

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Une grande partie des villages constituant la localité de Aït Mendès, dans la commune de Boghni, n’est pas encore alimentée en gaz naturel en raison, faut t-il le rappeler, du grand retard enregistré dans la réalisation du tronçon du réseau qui devait desservir notamment la zone habitée appelée communément Cheria et le village Ighil n’Bil.

De ce fait, les habitants ne cessent de réclamer la reprise des travaux depuis la résiliation du contrat avec l’entreprise chargée des travaux après le constat établi par les services, assurant le suivi du projet du dépassement des délais contractuels d’exécution des travaux, en plus du manque de moyens mis par l’entrepreneur sur le terrain. Depuis, à savoir au cours du premier semestre de cette année, en dépit du lancement en ce mois de décembre d’un autre avis pour recruter une autre entreprise, les choses ne semblent pas évoluer, selon un habitant d’un village situé au centre d’Aït Mendès. Sur un autre plan, concernant la globalité du projet d’alimentation en gaz, il faut noter tout de même que le tronçon allant vers Mehvane enregistre un rythme soutenu des travaux depuis plusieurs mois, ce qui est un bon signe pour atteindre l’objectif d’un taux de pénétration du gaz des 90%. L’impact de l’arrivée du gaz vers cette contrée située en amont de la grand oliveraie de Thiniri et prés du parc national du Djurdjura, est appréciable au vu du nombre d’habitants de la localité estimé à plus de 15 000 âmes. Ainsi, les prévisions de la Sonelgaz en terme de raccordements dans les foyers pourront atteindre plusieurs centaines si les citoyens arrivent à faire les installations à l’intérieur des habitations. Au demeurant, la mise en service du gaz de ville est devenue effective à Aït Mendès uniquement dans la partie basse de la localité celle située dans la plaine de Thiniri, d’où l’attente déjà de plus de quatre ans des villageois qui ne désespèrent pas de se débarrasser des bouteilles de gaz butane, dont la distribution est assurée régulièrement par des commerçants agréés, mais avec tous les aléas que cela engendre pour les acheminer vers les zones reculées comme Mehvane, un village adossé aux contreforts du Djurdjura.

M. Haddadi

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