Les chantiers d’habitat piétinent

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La commune de Mechtras a bénéficié depuis plus d’un an de la réalisation de 40 logements sociaux en R+4. Ce chantier est toujours en cours.

«Le taux d’avancement des travaux n’est que de 25%» ? nous apprendra le maire de Mechtras. Signalons également que 50 logements du même type sont inscrits pour la municipalité ? Mais le chantier n’est pas encore lancé.

«L’OPGI nous a promis la construction de 100 autres logements sociaux au CFPA», ajoute-t-on. Signalons que sur les bureaux de l’urbanisme, 600 dossiers dans ce sens attendent. Rappelons aussi que dans le cadre de l’habitat rural, la commune s’est vue attribuée un quota de 600 aides de 70 millions de centimes dans les différents programmes. Ces aides sont toutes attribuées, selon les déclarations du premier responsable de la municipalité. Signalons tout de même que la crise de logement n’a pas épargné la commune de Mechtras. Des centaines de citoyens vivent dans des conditions déplorables et insupportables. Leurs maisons menacent de s’effondrer par cette saison pluviale. Pour en avoir le cœur net, nous avons visité certains quartiers et villages de la localité et nous avons mesuré les souffrances des familles. Ils vivent comme au temps de la colonisation. Des maisons en terre battue sans commodité et même le gaz arrivé au seuil n’est pas branché car les occupants n’ont pas les moyens pour payer les frais onéreux du raccordement individuel et de l’installation interne. Un d’entre eux qui a requis l’anonymat, craignant de voire son dossier rejeté tonnera : «Comme je n’ai pas de terre pour opter à l’habitat rural, j’ai déposé une demande de logement social depuis des années. Hélas j’attends toujours. On dit que des logements sont en construction, peut-être que cette fois la chance nous sourira et nous en finirons avec ces conditions inhumaines». Comme c’est le cas des 40 LS en construction depuis plus d’une année et qui peinent à atteindre 25%. Quant au 50 LS non encore lancés, les citoyens ne comprennent pas cette attitude, alors qu’ils sont malmenés quotidiennement par les problèmes de leurs mauvaises conditions d’habitation. De même que la promesse de construction de 100 nouveaux LS, ces pauvres citoyens croisent les doigts et ne demandent que cela. C’est dire que les responsables concernés sont interpellés en vue de concrétiser ces projets qui amélioreront le cadre de vie de plusieurs familles nécessiteuses.

H. T.

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