Un chien errant sème la panique

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Il s’est produit un véritable «sauve qui peut» ce dimanche après-midi à Saharidj après qu’un chien errant n’investisse la place publique en mordant à belle dent, à droite et à gauche toute personne se trouvant sur son passage.

Cette bête, une femelle adulte de race locale, présente tous les symptômes de la rage. Baveuse, les yeux rouges exorbités et la démarche chancelante, des signes non trompeurs qui laissent déduire que le cerveau est déjà atteint et que la pauvre bête est en phase finale. Après avoir mordu 4 personnes et vidée la place publique, l’animal se retrouva devant un groupe de…chiens errants qui déambulaient dans les parages et qui lui firent face, elle leur livra bataille pour les mettre à leur tour en fuite. Ne trouvant rien à …mordre, elle quitta les lieux et se dirigea vers la cité Thaydha où elle provoqua, là aussi, la panique parmi les résidents avant de s’attaquer à une brebis qui lui résista pour protéger ses deux petits agneaux. C’est en ces lieux qu’un citoyen a réussi à l’abattre à l’aide d’un fusil de chasse. Ce cas repose avec acuité la prodigieuse prolifération des chiens errants. Un fléau devenu ingérable en raison de son nombre effarant, cela après que ces meutes de chiens errants ne végètent tranquillement durant plus d’une quinzaine d’années et ne prennent possession du moindre espace en périphérie comme à l’intérieur du périmètre urbain de l’ensemble des villes et villages de la daïra de M’Chedallah, en provoquant ça et l0 des dégâts. Pour rappel, à Raffour 2 troupeaux de 28 têtes d’ovins ont été décimés par plusieurs meutes de ces bêtes affamées en décembre 2010. Dans le courant du mois de février c’est au tour d’un autre troupeau de caprins d’Ahnif de 9 têtes qui a fait les frais de l’une de ces meutes. A Aharrach, à la périphérie sud de Raffour durant le mois d’avril 2010, en plus d’une chèvre qui a été éventrée, c’est une dizaine de dindes et plusieurs poules qui sont passées sous leurs dents dans une basse-cour. Pour revenir à Saharidj, rappelons qu’en 2009, un citoyen n’a dû son salut qu’à la présence d’un arbre sur lequel il a grimpé quand une meute d’une dizaine de ces bêtes semi sauvages ont foncé sur lui dans le but de le dévorer vif en ces mêmes lieux, soit en périphérie sud de Saharidj. Durant l’été 2009, des citoyens avaient aperçu une imposante bête de l’envergure d’une hyène qui était en fait une effrayante créature issue d’un accouplement entre chien et chacal. Un phénomène signalé par plusieurs citoyens tant à Saharidj qu’a Ath Ivrahim et Assif Assemadh. Si par malheur l’une de ces bêtes croisée dotée d’une force exceptionnelle viendrait à contracter le virus de la rage, elle commettrait à coup sûr des dégâts.

Oulaid Soualah

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