Les corps communs et ouvriers professionnels, et agents de sécurité affiliés à l’Union nationale des professeurs de l’éducation et de la formation (Unpef) entameront leur mouvement de grève de deux jours, à partir d’aujourd’hui.
Aussi, ce mouvement de protestation sera accompagné par des rassemblements le 4 janvier, soit le deuxième jour de ce débrayage, devant les directions de l’éducation nationale. Il y a lieu de noter que cette décision a été prise à l’issue du conseil national des corps communs et ouvriers professionnelle et agents de sécurité qui a eu lieu le 22 décembre dernier, en présence des représentants de 39 wilayas du pays.
“La commission des corps communs, les OP et les agents de sécurité dénonce l’exclusion exercée par le ministère de l’Education nationale à l’égard de cette tranche de travailleurs», a indiqué l’Unpef dans un communiqué rendu public hier.
Les corps communs et ouvriers professionnels veulent à travers cette action, exiger “la prise en charge de leurs doléances», a ajouté le même communiqué. Ces derniers exigent également à la tutelle “la révision de leur régime indemnitaire et l’octroi d’une indemnité spéciale pour cette catégorie, notamment prime de risque et prime de qualification”.
Les corps communs et ouvriers professionnels ainsi que les agents de sécurité ne comptent en aucun cas faire marche arrière jusqu’à satisfaction totale de leur plate-forme de revendications dans laquelle figue : “Prime de rendement à hauteur de 40%, au lieu des 25% en vigueur, avec effet rétroactif à partir de 1er janvier 2008, la baisse du volume horaire, l’ouverture des postes budgétaires, la régularisation des contractuels, ainsi que le droit à la formation et à la définition des missions des corps pour faire barrage à l’exploitation tous azimut”.
Il convient de rappeler en outre, que les corps communs, ouvriers professionnels et agents de sécurité réclament leur intégration dans le secteur de l’éducation, “en raison de leur relation directe avec les élèves et le staff pédagogique”.
L. O. Challal