Finalement, l’option d’éradiquer la cité coloniale de Maâmar et de construire des logements dans le cadre du RHP sur le même site a été remplacée par une autre.
Avant-hier, une commission composée des responsables locaux et ceux de l’OPGI de Tizi-Ouzou a procédé à un choix de terrain tout près du barrage mixte ANP- Gendarmerie à proximité de l’ex ENPC. Contacté à ce sujet, le maire nous a répondu que cette proposition a été retenue parce que l’option de démolir une partie, trente six habitations et construire sur le terrain dégagé puis la deuxième partie composée de quarante autres n’était pas possible. « Nous avons alors proposé de construire ces logements sur un terrain à Draâ El Mizan et il y aura moins de contraintes pour tous. Et c’est ce qui a été retenu. Nous allons même prendre en charge l’étude et les autres analyses », a ajouté M. Hamou Didouche, P/APC de Draâ El Mizan. Et de poursuivre : « On a même demandé que ce soit la même entreprise qui a été désignée pour le chantier de Maâmar qui sera reconduite pour la réalisation du projet en question ». Il faudra souligner que ces habitants ont mené de nombreuses actions pour avoir des logements décents. A vrai dire, ces habitations menacent de s’écrouler au fil du temps. La dernière action est celle de la semaine dernière quand les habitants ont décidé de bloquer la RN25 durant quatre jours entiers. Pour les autres revendications soulevées, à savoir le gaz naturel, le téléphone fixe et l’alimentation en eau potable à partir du barrage Koudiet Acerdoun, elles sont discutées avec les autorités car elles ne concernent pas seulement la cité mais aussi les autres villages tel Thala Maâmar, Thaddart et les hameaux avoisinants. En tout cas, cette décision est très bien accueillie par les résidents de ladite cité d’autant plus qu’ils vont habiter en ville d’une part, et qu’ils n’auront pas de problèmes pour être relogés, si l’option de démolir leurs habitations en attendant la reconstruction, d’autre part. « C’est un problème en moins pour nous. Enfin, ils ont bien réfléchi », nous a dit l’un des membres du comité de cette cité.
Amar Ouramdane

