Depuis plus d’un mois, les élèves de Mehvane et d’Aït Ali sont privés de transport scolaire à cause, dit-on, d’une opération de rénovation des moyens de ramassage scolaire, disponibles au niveau du parc communal.A cause de cette situation, de nombreux élèves recourent à des moyens de fortune, pour rejoindre leurs établissements respectifs, tous situés au chef-lieu de la commune de Boghni. Car, en fait, les bus affectés par l’APC, pour combler ce déficit, se sont avérés insuffisants à satisfaire la demande des lycéens et des collégiens de ces deux villages reculés. En plus de ça, il faut rappeler qu’auparavant, la commune utilisait des camions aménagés pour assurer la desserte en aller-retour, de ces contrées éloignées et ce, en raison du caractère vétuste des routes qui, en majorité, traversent des lieux situés en haute altitude.De ce fait, on a pu savoir que les élèves d’Aït Ali sont obligés, quotidiennement, de parcourir toute la distance, séparant leur village de celui d’Ighzer N’chebel, lieu réservé, pour le stationnement des nouveaux bus scolaires qui leur sont affectés. Après tout cela, les parents d’élèves se posent une seule question : pourquoi la commune a attendu cette période pour rénover son matériel ? C’est comme si toute la période estivale et celle des vacances scolaires n’auraient pas suffit largement à répondre à une telle initiative.
M. Haddadi
