Les adjoints de l’éducation menacent de reprendre la protesta

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La mouture du statut particulier des travailleurs de l’éducation, proposée par le ministère de l’Education nationale ne cesse de faire des mécontents.

La Commission nationale de coordination entre les adjoints de l’éducation, affiliée à l’Union nationale des professeurs de l’éducation et de la formation (Unpef) rejette catégoriquement la nouvelle mouture du statut particulier des travailleurs de l’éducation.

Sur ce dernier point, la Commission des adjoints de l’éducation demande à la tutelle de prendre en considération le projet du statut particulier proposé par l’Unpef.

Les adjoints de l’éducation estiment que la nouvelle mouture du statut particulier a prévu “une série de mesures ayant comme répercussion directe la marginalisation systématique de ce corp”. “La classification des adjoints de l’éducation est aberrante étant donné que cette tranche des travailleurs souffrent d’une absence totale de perspectives, d’évolution de carrière en raison de la non-valorisation du métier et de leurs conditions socioprofessionnelles», déplorent les adjoints de l’éducation, en marge de leur conseil national tenu dans la wilaya de Tlemcen.

Ces derniers dénoncent dans le même contexte “la non-valorisation de la profession des adjoints de l’éducation, nonobstant leur important rôle”.

La Commission des adjoints de l’éducation a tenu à dénoncer “les agissements des éléments de la Sûreté nationale à l’encontre des adjoints de l’éducation lors de leur rassemblement tenu devant le ministère de l’Education nationale, le 20 décembre dernier”.

“Si le ministère de l’Education continue à se confiner dans son silence, les adjoints de l’éducation promettent de reprendre la protesta, afin de faire valoir leurs doléances», a précisé le communiqué de l’Unpef.

Le adjoints de l’éducation, faut-il le rappeler, exigent à la tutelle “la révision de la classification du personnel des adjoints de l’éducation en la revoyant de la catégorie 7 à la 10 ainsi que le droit à la promotion au poste de conseiller de l’éducation, une réduction du volume horaire, actuellement de 36 heures par semaine, à 28 heures, l’ouverture de cycles de formation pour le recyclage”.

Les adjoints de l’éducation revendiquent également la création d’une prime d’encouragement vu les tâches difficiles accomplies par ces derniers.

L. O. Challal

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