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L’aménagement du village agricole retenu

Si au lendemain de son inauguration, à la fin des années 70, le village agricole d’Adila était l’endroit le plus envié de la région, aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Tous les services qui existaient, allant du Souk El Fellah en passant par le Hammam ou encore le centre culturel, ne sont plus opérationnels, excepté le bureau de poste et la salle de soins qui ont été rénovés. D’ailleurs, la population de ce village, situé sur la RN 68 communément appelée la route d’Alger, a manifesté dernièrement sa colère.

Les habitants demandent l’amélioration de leur cadre de vie. Selon une source locale, une proposition d’inscription d’une opération d’éclairage public est retenue pour la localité. « Le cahier de charges est en cours d’élaboration. Puis, les autres procédures vont suivre « , nous a confié par ailleurs, notre source. Mais, indubitablement, ce qui réjouirait les habitants d’Adila c’est le bitumage des accès et de toutes les voies en béton bitumineux, proposé pour une inscription de projet. Car, faudra-t-il le dire, il est pratiquement impossible de circuler en voiture dans ces accès.

Le bitume a entièrement disparu et laissé place à des cratères. Pour soulager, un tant soit peu, ces habitants qui souffrent le martyr au quotidien, le revêtement des voies en 0/40 ne tarderait pas à être lancé une solution d’urgence en attendant que le projet de bitumage.

D’autre part, des citoyens interpellent les autorités à prendre en charge leurs problèmes car leurs habitations sont devenues menaçantes en raison de leur non conformité avec les normes de construction.

« Ce sont des masures en parpaing qui n’ont même pas d’ossature métallique », nous avait dit un habitant de cette cité de recasement. Dans cet ordre d’idées, et pour mettre un terme définitif à l’habitat précaire, deux projets importants sont en cours de réalisation. Au total, deux cents 284 unités seront prêtes dans les meilleurs délais pour refermer cette véritable plaie dont souffre la commune de Tizi Gheniff qui possède au moins trois cités à éradiquer. Ajoutons qu’une prospection de terrain est en cours pour accueillir un programme de 600 logements sociaux. La fin du calvaire pour de centaines de familles ne sera alors que réel.

Amar Ouramdane

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