Le CEM base 4 a été inauguré au grand bonheur des parents et des élèves en 2006 qui ont cru que les conditions de travail seraient améliorés. Certes, les effectifs ont été réduits dans les classes si l’on se rappelle les temps quand les élèves étudiaient au CEM Sellam Arezki, dont l’effectif atteignait plus de mille deux cents élèves. « Les conditions de travail sont bonnes dans notre établissement, mais l’absence de cantine scolaire pénalise au plus haut point nos élèves », nous a confié une source proche de l’administration de cet établissement. Notre interlocuteur nous montre alors la cantine qui est entièrement achevée, mais qui n’est pas encore mise en service. Il faut dire que si les filles bénéficient des repas au niveau du CEM Sellam Arezki, il n’en est pas de même pour tous les garçons venant des villages lointains tels Imazgharène ou encore Ath Ali et Ath Boumaâza, à plus de quinze kilomètres plus haut. Ainsi, qu’il fasse froid ou qu’il fasse chaud, ils ne se contentent que de pain et de limonade. Ceci va avoir des conséquences non seulement sur leur santé mais aussi sur leur rendement. Quand le ventre est creux, l’assimilation devient lente parfois même nulle. Le retard dans la mise en service de ce réfectoire est, selon nos informations, qu’il n’est pas encore doté des équipements et du mobilier nécessaires pour son fonctionnement. Les parents d’élèves et l’administration attendent toujours que leurs voix trouvent un écho quelque part. Il faudrait souligner que l’absence de cette cantine influe même sur le CEM Sellam Arezki qui prend en charge deux cents dix élèves obligeant ainsi le personnel de cuisine à assurer quatre services. Heureusement que l’APC assure à ces élèves le transport entre leur école et le lieu de restauration. « Si cette cantine ouvre, nous allons faire bénéficier d’autres élèves des villages limitrophes », nous a confié le directeur du CEM Sellam Arezki. Dans la même daïra, deux autres cantines attendent leur mise en service à Tafoughalt et à Tazrout Aouaoudha.
A..O.