L’hôpital de 60 lits, un projet oublié

Partager

Le projet de réalisation de l’hôpital de 60 lits pour la daïra de Ouadhias est renvoyé au calendes grecques au grand dam de plus de 50 mille habitants.

En effet, un projet pourtant inscrit par la tutelle depuis maintenant plus de quatre ans, mais les travaux ne sont toujours pas lancés. «Ce projet qui aura à désengorger un tant soit peu les deux polycliniques qui sont toujours prises d’assaut, ne voit pas le jour», regrettera un septuagénaire du village d’Ighil Imoula. Il faut signaler que les malades de toute la région des Ouadhias sont souvent évacués vers les structures sanitaires possédant des services des urgences médicales et chirurgicales, vers l’EPH de Boghni, le CHU de Tizi-Ouzou et même vers l’EPH de Draâ El Mizan. «A maintes reprises, des cas d’urgences ont mal finis à cause de ces structures éloignées de chez nous», clame un autre habitant de la commune de Ouadhias. Du côté des autorités locales «le projet de réalisation de cet hôpital a été inscrit dans le mandat de feu Rabah Aïssat quand il était à la tête de l’APW, c’est grâce à lui qu’on a pu l’inscrire». La concrétisation d’une telle structure hospitalière va vraiment soulager les villageois de la région de Ouadhias, surtout, quand on parle des villageois qui vivent dans la montagne du Djurdjura, à l’image des habitants d’Aït Argane, dans la commune d’Agouni Gueghrane, qui font justement le déplacement vers le chef-lieu de daïra, éloigné de plus de 15 km.

Les services concernés doivent davantage se pencher sur les doléances de ces villageois qui attendent cet hôpital depuis plus de quatre ans. Par ailleurs, le projet d’un autre hôpital de 60 lits, inscrit à l’indicatif de la région de Béni douala ainsi qu’une polyclinique au niveau de la commune de Beni Zmenzer, ne sont toujours pas lancés. La polyclinique implantée au chef-lieu de la daïra n’arrive pas à satisfaire la demande de la population de toute une région estimée de plus de 60 mille habitants.

B. K.

Partager