La mercuriale en folie

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L’année 2012 commence très mal pour les Algériens. Les ménages sont frappés par une hausse vertigineuse de viandes rouges et blanches, des fruits et légumes, depuis le début de cette année. Le panier devient particulièrement lourd pour les ménages algériens de par son coût.

Une virée au niveau de certains marchés de la capitale, renseigne sur le mécontentement des consommateurs vis-à-vis de cette mercuriale. La tomate a battu tous les records en atteignant dans certains marchés de la capitale 140 DA, le kilo.

Le prix de la courgette, quant à elle, est estimé à 135 DA, le poivron est affiché sur les étals à 140 DA, les petits-pois sont vendus à 180 dinars. Quant aux carottes et aux navets, ils sont estimés à 70 DA, la salade à 80 DA, la pomme de terre à 50 DA, les oignons sont cédés à 55 DA. De plus, les prix varient sensiblement d’un quartier à l’autre au niveau des marchés de la capitale.

Même les fruits n’ont pas été épargnés par cette mercuriale. Les oranges, fruits de saison par excellence, notamment les mandarines et les clémentines sont cédées à 140 DA le kilo, tandis que les oranges Thomson oscillent entre 100 et 120 DA le kilo.

Pour ce qui est des bananes, elles sont cédées à 140 le kilogramme, les pommes sont affichées à 220 DA le kg.

Il faut dire que le panier de la ménagère, déjà pénalisé par un faible pouvoir d’achat, est devenu de plus en plus léger avec la flambée des prix des fruits et légumes.

Quant à la viande rouge, elle n’est pas en reste, son prix oscille entre 900 et 1 100 dinars, alors que la viande congelée est vendue à 600 DA. Pour ce qui est de la viande blanche, c’est aussi la catastrophe pour les ménages algériens. Le prix du poulet est cédé à 380 DA le kilogramme, alors que celui de la dinde est affiché à 650 DA.

Une femme au foyer et mère de trois enfants, rencontrée au marché Ali Mellah, à Alger, avoue que son budget mensuel consacré à l’achat des fruits et légumes est sur le point d’être épuisé. “On n’est qu’au 11e jour du mois, et j’ai d’ores et déjà du mal à joindre les deux bouts», a-t-elle martelé.

Cette dernière n’est pas la seule à se plaindre de cette hausse brutale du prix des fruits et légumes et un père de famille, venant faire ses achats au niveau de ce même marché se dit perplexe face à cette mercuriale.

Pour les commerçants, les raisons de cette envolée des prix des fruits et légumes “sont à chercher ailleurs”.

L. O. Challal

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