“Vous voyez bien que nous sommes en train de réparer l’ordinateur et si vous ne pouvez pas attendre, il y a un autre bureau de poste en haute ville”.
C’est la réponse d’un responsable de la poste de la plaine à un usager venu, en début d’après-midi du dimanche, acheter un simple timbre. Cela aurait pu paraître banal même si c’est une réponse indigne d’un responsable. Le hic, c’est que dans un entretien accordé par le directeur des postes de la wilaya de Béjaïa à notre quotidien, il y a quelques mois de cela, ce dernier avait affirmé que toutes les agences postales dont celle de la plaine en premier travailleront en guichet unique pour répondre aux attentes des citoyens. Mais c’est quoi un guichet unique ? Logiquement, c’est assurer toutes les prestations dans tous les guichets. C’est plutôt le contraire que nous constatons, ces services sont passés à… la poste unique. Oui ! Si le préposé au seul guichet où on vend les timbres se retrouve avec un ordinateur en panne, l’usager est tenu de changer de poste pour en acheter. Alors que ce secteur se targue de compter actuellement, au niveau national, près de 4 000 postes disposant du triple de ce nombre en guichets et prévoyant l’élargissement de son réseau par l’ouverture d’autres nouveaux bureaux ; à Béjaïa, pour acheter un timbre, il faut parfois faire la navette d’une poste à une autre.
A. Gana