C’est parti !

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C’est peut-être le projet le plus structurant dont vient de bénéficier la commune de Draâ El Mizan.

Il s’agit des mille logements sociaux. Après la commission de choix qui a désigné le site, l’entreprise a été retenue. Cosider est sur place. Le chantier a été installé. « C’est très important. Avec mille unités, ce sera la fin de la crise du logement à Draâ El Mizan. Quand tous les autres projets déjà achevés seront réceptionnés, de nombreuses demandes seront satisfaites », nous a dit un demandeur qui attend son logement. Pour ce projet, on croit savoir qu’il sera achevé dans un délai ne dépassant pas les trente six mois. En plus de ces logements, d’autres équipements sont prévus sur le site. « En fait, c’est une nouvelle ville entière. Imaginez au moins cinq personnes par logements, il y aura au total cinq mille habitants. Et puis, juste à côté un terrain a été choisi pour accueillir soixante seize logements EHP pour abriter les habitants de la cité Maâmar qui sera éradiquée », nous a confié une source locale. A compter le nombre de logements qui vont voir le jour à Draâ El Mizan, on dirait que toute la population a besoin de venir en ville, et ce bien que l’habitat rural ait eu un quota important. Les demandeurs de logements, notamment les cinquante familles de la cité de l’indépendance dont les habitations menacent de s’effondrer, attendent l’affichage des listes. Au total, deux cent familles vont bénéficier de ces unités, si et seulement si l’arrêté des quatre vingt dix autres logements déjà achevés est signé. Mais, apparemment, ce qui gêne cette décision est le fait que les travaux de VRD ne sont pas encore réalisés. « C’est un problème que nous ne voulons pas revivre. L’attribution des 108 logements nous a mis dans une situation inconfortable. Donc, quand on attribue des logements, il faut que les bénéficiaires soient à l’aise et aient toutes les commodités », nous a confié une source locale. En tout cas, l’essentiel est que les projets soient réalisés et ce n’est pas pour quelques mois de retard que les familles qui en seront bénéficiaires vont faire la fine bouche.

Amar Ouramdane

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