L’ex-P/APC s’insurge contre les militants contestataires

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L’ex-P/APC de M’kira (FFS), s’est présenté à notre bureau, à la suite de la parution dans nos dernières éditions, d’un article reprenant la déclaration de certains militants de son parti, le mettant directement en cause, sur la manière dont a été confectionnée la liste des candidats aux prochaines partielles. Ainsi, usant de son droit de réponse, afin d’éclairer l’opinion locale sur les accusations gravissimes dirigées à son encontre, par un groupuscule de militants écartés de la liste par l’instance dirigeante, qui a jugé qu’ils ne remplissaient pas les critères dévolus pour endosser les responsablilités d’une localité. “Cette déclaration émane d’un ex-militant du MDS, qui n’a rejoint nos rangs que dernièrement, et qui veut être classé parmi les premiers”, nous dit-il, tout en ajoutant qu’après étude de tous les dossiers, les responsables de la fédération de Tizi Ouzou, l’ont écarté. En ce qui concerne les accusations gratuites et sans fondements et tous les termes empruntés, à une certaine période par toute la kabylie, il reste que ces individus sont les seuls responsables de leur acte et de leurs paroles bien qu’ils aient été prononcé à un moment de colère et surtout de frustration. “Je sais que ces personnes n’ont pas mesuré la gravité de leur acte et c’est la preuve qu’ils sont des inconscients qui ne pourront pas régler les problèmes de la population s’ils venaient à être élus”, nous déclare cet ex-P/APC qui a été réélu aux dernières élections avec 8% de votants, en plus d’un adolescent blessé par balle et plusieurs policiers malmenés par les manifestants. D’ailleurs sur ces péripéties, l’ex-maire du parti de Da l’Hocine ne cache pas qu’il s’est présenté par discipline au parti, malgré toutes les menaces qui avaient pesé sur lui et les nombreuses agressions physiques dont il avait fait l’objet. “Pour les prochaines partielles, je n’ai pas voulu me présenter, mais devant l’insistance de la population qui reste toujours fidèle au FFS et à nos militants, je n’ai pas voulu fuir mes responsabilités”, nous confie-t-il encore tout en reconnaissant que sa place comme tête de liste a été dictée par les dirigeants du parti d’autant plus que la base militante n’est pas arrivée à un consensus. Toujours en usant de son droit de réponse, l’ex-P/APC de M’kira a tenu à citer tous les projets réalisés durant son mandat et demi sans oublier qu’il se réservait le droit d’ester en justice ses détracteurs, qui auront d’abord à répondre de leurs actes devant le conseil de discipline de leur parti. Quoi qu’il en soit, selon plusieurs observateurs, il est clair que la démocratie appliquée au sein du plus vieux parti d’opposition, est loin d’être la même que dans tous les autres et que cette guerre fratricide sonne le glas du FFS à M’kira. Plusieurs Paris ont été déjà pris à 1000 contre 1.

Essaïd Naït Kaci

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