Le travail effectué par les services du cadastre dans les années 80, au niveau de la municipalité de Oued Ghir, est largement contesté par la population locale qui continue d’en subir les conséquences.
Toutefois, les citoyens de ladite municipalité commencent à agir dans le but de rétablir une situation qu’ils jugent « préjudiciable ». En effet, dans une correspondance adressée, récemment, au premier magistrat de la wilaya, M. Hamou Ahmed Touhami, l’association socioculturelle El Hak de la commune d’Oued Ghir a demandé à ce dernier d’intervenir auprès des services du cadastre de Béjaïa en vue de régulariser des terrains appartenant aux citoyens de ladite municipalité. Ces derniers, qui voulaient constituer leurs dossiers afin de recevoir des indemnités, suite au passage de la grande conduite d’eau du réseau Tichy haf, réalisée sur leurs propriétés terriennes, se disent être « surpris » par les services du cadastre qui les ont informé que leurs terrains sont « cadastrés inconnus ou dans l’indivision ». «Cette situation nous est préjudiciable par le fait que nos droit risquent d’être bafoués », lit-on dans le document adressé au wali de Béjaïa par l’association El Hak. Par ailleurs, cette situation «pénalisante» prive beaucoup de riverains des aides à l’habitat rural octroyées par l’Etat dans le cadre du FONAL. Et pour cause, il leur est impossible d’établir des actes de propriété (livret de foncier), pièce maîtresse du dossier à fournir pour postuler à ces aides pour l’auto construction.
Boualem Slimani