Tout le monde à Aomar sait combien cet écrivain public, qui exerce au niveau du bureau de poste, est utile à la population. Il oriente d’emblée les usagers vers les guichets recherchés, remplit les formulaires bancaires, prends en charge les correspondances et accepte de faire des retraits sur l’appareil placé à l’extérieur de l’édifice. Lorsqu’il fait beau temps, il s’installe à l’extérieur de la poste pour recevoir une clientèle qui arrive de partout. Du fait de cette disponibilité et d’un service qu’il rend parfois sans contrepartie, sa demande d’agrément, adressée à l’unité postale de la wilaya de Bouira, a été satisfaite en 2008. Dans l’intention d’exercer sa profession dans la salle d’attente du bureau de poste de Aomar, il a formulé sa demande au service concerné de la wilaya de Bouira lequel a émis un avis favorable à la demande de l’écrivain public. Cependant, il lui a été demandé de prendre attache avec les services de la daïra de Kadiria pour, dit-il, « l’octroi d’une carte professionnelle ». Ce qu’il a tout de suite fait. Mais, selon lui, à Kadiria, on lui a demandé de s’adresser à la DRAG, et au niveau de cette institution, on l’a prié de voir avec Kadiria. Après une autre tentative au niveau des mêmes services, l’écrivain public s’est avoué vaincu et a décidé de ne plus réessayer de nouveau. Il était le seul de cette profession à activer à Aomar et il s’agit là d’une perte pour toute une frange de la population qui avait recours à ces services.
A Chérif