Le FFS appréhende l’absence de transparence lors du prochain scrutin

Partager

“De nombreux indices laissent penser, pour le moment, que la transparence ne sera pas assurée lors des prochaines élections législatives.” C’est ce qu’a déclaré hier en milieu d’après-midi, le premier secrétaire général du FFS, Ali Laskri, lors d’une rencontre avec les membres du conseil fédéral de Boumerdès, à la maison de jeunes du chef-lieu de wilaya. “Pour le moment, rien n’est sûr quant aux promesses du pouvoir de garantir un scrutin honnête», a-t-il renchéri. Tout en estimant que c’est une bonne chose de faire appel, pour cette échéance, électorale, aux observateurs étrangers, l’intervenant s’est cependant empressé d’ajouter que “les magistrats sollicités eux aussi pour la même mission ne peuvent être contrôlés”. Il a estimé dans le même contexte que sans le déclenchement des révoltes dans les pays de la région, des élections n’auraient constitué qu’une formalité banale, un simple rituel pour le pouvoir algérien. Et s’adressant aux cadres locaux de son parti, hier, il ajoutera que “notre base prendra sa décision de participation ou de boycotter les prochaines législatives, en toute autonomie et dans la transparence”.

Les conseils fédéraux, dans chaque wilaya se réuniront dans cette optique pour aboutir à des résolutions avant la tenue de la convention nationale de ce parti prévue le 11 février prochain.

Salim Haddou

Partager