Même si la date de sa création remonte à l’année 1958, sous l’ère coloniale, l’APC de Maâtkas ne dispose pas encore aujourd’hui d’un siège de mairie digne de ce nom. Les bureaux sont trop exigus et plusieurs services s’y entassent. Même la cage d’escaliers est exploitée et transformée en bureau de fortune. Pour se rendre compte, il suffit de visiter les bureaux de l’état civil. Les employés doivent faire de la gymnastique pour passer d’un bout à l’autre du service. Les élus aussi n’ont plus de salle de délibération depuis son affectation à d’autres services. C’est le bureau du maire qui vient à la rescousse. Un des employé regrettera : «Une municipalité aussi importante que la nôtre ne dispose pas encore d’un véritable siège. Nous souffrons dans ces bureaux, vu leur exiguïté et leur état peu commode. Ce qui nous empêche aussi de fournir des prestations à la hauteur. Il est grand temps de doter notre commune d’un projet de réalisation d’une vraie maison du peuple». Pour sa part, le P/APC questionné a ce sujet nous apprendra : «C’est vrai que notre siège n’est pas à la hauteur. Nous avons prévu d’effectuer des travaux d’extension pour une enveloppe de 1,8 milliard de centimes. Nous projetons de réaliser au moins 8 bureaux pour le service de l’état civil. L’étude est aujourd’hui faite et transmise à l’instance concernée, mais le projet n’est pas encore inscrit. Nous avons d’ailleurs l’intention d’interpeller le wali de Tizi-Ouzou, lors de la réunion qui se tiendra prochainement et qui sera consacrée au programme de développement de la daïra de Maâtkas».
H. T.

